Azawakh-Oska

Azawakh-Oska

LE NOUVEAU STANDARD DE LA RACE


DISPARITION DE GUY MAZEL, UN DES ACTEURS DE LA RECONNAISSANCE DE LA RACE

 

IN MEMORIAM GUY MAZEL

amoureux du lévrier Sloughi

et parrain du lévrier de l'Azawakh-Oska

 

Guy Mazel vient de nous quitter. Samedi matin son fils aîné Vincent m'a appelé pour me dire qu'il venait de trouver son père éteint, dans le fauteuil de son salon. Sans alerte, sans signe précurseur, il était allé rejoindre Monique, son épouse, décédée un an plus tôt après un long et pénible déclin.

Presque nonagénaire, Guy avait gardé la discipline corporelle apprise dans une formation de commando parachutiste, au Maghreb. Une diète stricte mais jouissive, et une demi-heure de culture physique (avec barres, poulies et haltères) chaque soir dans son garage, avant d'aller au lit.

Guy avait contracté l'amour du Sloughi dans sa jeunesse au Maroc, où il avait exercé la fonction d' ingénieur pour les télécoms.

Et c'est le Sloughi qui nous avait permis de nous rencontrer à Paris en 70 lors de la relance du Club du Sloughi. C'était l'époque de Devillard, Duconte, Pascon, Mauvy, et du couple Przezdziecki-Rey...

Guy a été un élément dynamique et très actif de cette renaissance. Sa position à la direction des Télécoms nous facilitait les contacts téléphoniques avec le monde entier, et notamment le Maroc.

Il était le trésorier du club; nous étions jusqu'à avant hier les deux derniers survivants encore actifs de cette aventure cynophilique.

Il avait adopté en 71 un jeune « Sloughi des Touaregs, Oska » , appelé plus tard « Lévrier de l'Azawakh «,  importé du Mali par les Parigi, qui l'avaient offert au couple Mazel. Ce jeune mâle, dénommé Wahed, a accompagné Guy à Paris durant des années, avant de se retirer avec ses maîtres à Corbeil-Essonnes. Bien éduqué, traversant les rues de Paris sans laisse, collé à la cuisse de son maître, Wahed était bien connu des filles du Bois de Vincennes, où Guy l'emmenait à l'aube pour son entrainement quotidien.

Wahed a donc été un des premiers émissaires en France et à Paris de cette race en cours de reconnaissance : le Lévrier de l'Azawakh-Oska.

Acquis dès le début à la cause de cette race nouvelle (bien qu'archaïque), Guy a été l'animateur du club créé pour la promouvoir. Il a accompagné et aidé le jeune vétérinaire François Roussel durant ses travaux de recherche pour sa thèse. Il avait aussi établi le contact à l'ENV d'Alfort avec les professeurs Letard et Théret. C'est lui qui a entretenu une correspondance assidue avec le secrétariat de la FCI pour faire avancer le schmilblick, et il a maintenu des relations cordiales avec le couple Prezedziecki, ainsi que Mme Pélissier au Maroc.

Cherchant toujours le contact avec les chercheurs et avec la presse, il avait ainsi été sollicité par le Président Pompidou qui, ayant reçu en cadeau d'État un couple de lévriers persans, cherchait un bel étalon Sloughi pour saillir sa lice. En esthète plus qu'en cynotechnicien, Georges Pompidou avait choisi un mâle « Azawakh » (mon étalon R'éhéouel) pour cette idylle élyséenne. Guy jouait l'entremetteur, allant visiter le chenil du Palais de l'Élysée , et conduisant le maître-chien et la fiancée auprès de mon élevage à Senlis. Hélas, la mort du président a annulé ce projet.

 

Guy a toujours entretenu son intérêt pour cette race canine, s'informant des progrès de son implantation mondiale, ironisant sur les tentations dissidentes (prétendues novatrices et salutaires) de certaines, et sur les constantes turpitudes agitant le Club, devenu Slag.

 

Il m'avait confié les archives qu'il détenait encore, et j'avais visité à plusieurs reprises le couple avec un de mes compagnons. Le « feeling » de Monique et Guy pour ces chiens était impressionnant, car mes jeunes intrépides n'ont jamais manifesté la moindre agressivité envers ces admirateurs vétérans. Récemment, il y a moins d'un mois, Guy m'avait appelé pour converser un peu, et me rappeler qu'il viendrait au printemps passer quelques jours chez moi dans le Lot, et retrouver le contact de la meute. Il me confia alors son désir « fou » d'adopter un chiot, malgré son âge. La jeunesse lui plaisait, et d'ailleurs il se chargeait encore d'accompagner ses petits enfants à l'école... Tout comme il suivait avec intérêt les nouvelles de la France et du Monde, avec toujours une fibre militante.

 

Cette triste et pénible nouvelle noue encore ma gorge. Même mon clavier s'engourdit.

Amis du Sloughi et de l'Azawakh-Oska, vous comprendrez mon chagrin. Notre famille vient de perdre un de ses piliers. Que notre mémoire lui demeure fidèle !

 

                                                                                                                                   Gervais Coppé   -   28 avril 2018

 

le 29 avril 2018

 


25/11/2018
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PARLONS FRANÇAIS !

En 1973, lorsqu'il était bien apparu que le lévrier élevé par les nomades du nord Mali était différent de celui élevé au Maghreb et dénommé Sloughi, nous avions créé (avec Mazel, Roussel, Parigi et Vannier) le Club du Lévrier Touareg (Oska), afin de négocier avec la FCI la reconnaissance du standard que nous proposions, à l'appui de la thèse du Dr François Roussel.

En 1981, lorsque cette gestation administrative arrivait à son terme, le juge Yves Lelong fut chargé de finaliser la rédaction de ce nouveau standard.  Hélas ! car ce prétendu cynophile commit là encore deux regrettables erreurs :

- il rejeta la bringeure, afin d'éviter la confusion avec le Galgo et le Sloughi, argua-t-il...

- et il imposa l'appellation Lévrier de l'Azawakh, qui n'est pas un substantif propre mais seulement une référence géographique. Cette région ayant déjà deux espèces qui lui sont reconnues et attribuées, un zébu et un mouton.

Or, notre Club avait proposé le choix entre plusieurs dénominations : Lévrier des Touaregs (Oska), Sloughi des Touaregs, et Oska tout simplement. Cette dernière nous paraissait la meilleure, car parfaitement univoque, et utilisant un terme berbère très ancien.

 

Par bonheur, un éminent linguiste a repris l'étude de cette question.  C'est le professeur Raymond Triquet.  Lorsque le directeur de la SCC -André Varlet- a chargé M. Triquet de revoir au printemps 2013 la rédaction de notre standard afin de le mettre en conformité avec la grille de la FCI, il est apparu bien logique à ce spécialiste d'attribuer à ce chien le nom qui lui est donné par ses éleveurs depuis des siècles.

Afin de ne pas trop dérouter les amateurs, le professeur Triquet s'est contenté de citer le vocable Oska dans le préambule du standard, durant ce qu'on pourrait appeler une "période d'accoutumance".

Continuons donc d'utiliser la dénomination officialisée en 1981.

Mais de grâce, pitié pour la langue française, ne transformons pas un terme géographique en substantif d'une race canine !

Un lévrier de l'Azawakh (prononcer "Azawar") ne peut pas être (en bonne grammaire) désigné sous le raccourci "un azawakh", mis au pluriel sous la forme "des azawakhs".

Parlant du dogue de Bordeaux, dirait-on "un Bordeaux, des Bordeaux" ?

Et, s'agissant du chien du Tibet, "un Tibet, des Tibets" ?


17/08/2015
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LE NOUVEAU STANDARD DU LÉVRIER DE L'AZAWAKH

 

 

 

 

 

FEDERATION CYNOLOGIQUE INTERNATIONALE (AISBL)

SECRETARIAT GENERAL: 13, Place Albert 1er B – 6530 Thuin (Belgique)

________________________________________________________________

 

 

 

 

17.04.2015/ FR

 

Standard-FCI N°307                                     LE  LÉVRIER  DE  L'AZAWAKH    

 

 

 

 

 

 

 

 

ORIGINE : Confins nord du Mali et du Niger ; les versants de la vallée de l’Azawakh.

PATRONNAGE : France.

DATE DE PUBLICATION DU STANDARD OFFICIEL EN VIGUEUR : 03.11.2014.

UTILISATION : Chasse à vue pour la prise du gibier (gazelle, lièvre, autruche) et la lutte contre les prédateurs (hyène, chacal, lion). Ce chien est pour les nomades un compagnon important de la vie domestique, qui partage la vie du campement.

CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 10 Lévriers. Section 3 Lévriers à poil court.

Sans épreuve de travail.



BREF APERÇU HISTORIQUE :

C’est un lévrier africain descendant des modèles représentés dans l’art pariétal du Sahara central daté de plusieurs millénaires. L’aridité croissante du Sahara a conduit les pasteurs-chasseurs Touaregs, Dahoussahaqs et Peuls à migrer avec leurs chiens vers des contrées plus hospitalières du Sahel : dans les zones propices à l’élevage et à la chasse bordant la vallée sèche de l’Azawakh. Appartenant à la culture des peuples qui l'ont domestiqué et façonné, il est nommé Oska en langue touarègue. Des amateurs européens l’ont découvert avec admiration, puis ont sélectionné sur les indications des éleveurs qui le détenaient les premières lignées exportées vers l’Europe, à partir de 1968.

Commentaire :

La parenté avec le Sloughi et le Saluki est évidente, mais elle est très ancienne. Le lévrier de l’Azawakh a affirmé son identité africaine depuis plus de deux millénaires, et il appartient à la culture des peuples berbères. Alors que le Sloughi avait été introduit en Afrique par la migration arabo-musulmane.



ASPECT GÉNÉRAL :

Particulièrement élancé et élégant, le lévrier de l’Azawakh donne une impression générale de grande finesse. Son ossature et sa musculature transparaissent sous des tissus fins et secs. Il se présente comme un longiligne dont le corps s’inscrit dans un rectangle à grand côté vertical.

 

PROPORTIONS IMPORTANTES :

Hauteur au garrot / Longueur scapulo-ischiale : 10-9 (Un rapport légèrement inférieur est admis chez les femelles).

Hauteur au garrot / Hauteur de la poitrine : 10-4.

Longueur de la tête / Longueur du chanfrein : 10-5.

Longueur de la tête / Largeur du crâne : 10-4



COMPORTEMENT, CARACTÈRE :

Vif, attentif, distant, il peut être très réservé avec les étrangers, mais il sait être doux et affectueux avec l’environnement familial, et avec ceux qu’il veut bien admettre.

Commentaire :

Abusivement, le caractère farouche a pu être observé chez certains sujets dès les premières importations. Le caractère s’est amélioré et le sujet peut parfois être très réservé. Mais il faut savoir que dans les campements d’origine, ce chien est parfaitement domestiqué, vivant dans les familles, tout en étant protecteur et chasseur.

 

TÊTE :

Longue, fine, sèche et ciselée, assez étroite, sans excès.

 

REGION CRÂNIENNE :

Crâne : Presque plat, plutôt allongé, sa largeur doit être nettement inférieure à la moitié de la longueur de la tête. Les axes cranio-faciaux (ligne du front et celle du museau) sont parfois légèrement divergents. Les arcades sourcilières et le sillon frontal sont peu marqués. La protubérance occipitale externe est nettement saillante.

Stop : Très peu marqué.



RÉGION FACIALE :

Truffe : Obligatoirement noire ou brun foncé, les narines sont bien ouvertes.

Museau : Long, rectiligne, affiné sans excès vers l’avant.

Lèvres : Fines bien jointives, de couleur noire ou brun foncé ; pas de lèvres pendantes.

Mâchoires/dents : Mâchoires longues et fortes ; articulé en ciseaux. Denture complète.

Joues : Plates.

Yeux : En amande, assez grands, ouverture palpébrale légèrement oblique, leur couleur est foncée, parfois ambrée, jamais bleue ; bord des paupières bien pigmenté de noir ou de brun foncé.

Oreilles : Attachées assez haut, elles sont fines, toujours tombantes et plates, à base assez large, appliquées sur les joues, jamais « en rose ». Leur forme est celle d’un triangle à la pointe arrondie. La base se redresse lorsque le lévrier est attentif.

 

COU :

Bien sorti, long, fin et musclé, au profil supérieur légèrement galbé. La peau est fine et ne forme pas de fanon.

 

CORPS :

Ligne du dessus : Droite,  sensiblement horizontale ou légèrement montante du garrot aux pointes des hanches. Hanches nettement saillantes et placées à une hauteur égale ou supérieure à celle du garrot.

Garrot : Bien sorti.

Rein : Court et sec.

Croupe : Bien oblique (idéalement: 45°).

Poitrine : Haute, descendue presque jusqu’au coude, région sternale doucement resserrée. Poitrail assez étroit. Côtes longues, légèrement apparentes, doucement et régulièrement cintrées.

Ligne du dessous et ventre : L’arc sternal est accentué et raccordé sans brusquerie au ventre qui est remonté très haut.


Commentaire :

Il convient de privilégier une ligne de dessus tendue qui en aucun cas ne doit montrer une faiblesse au-delà du garrot.

La position des hanches légèrement plus haute que le garrot est souvent observée, c’est une autre caractéristique essentielle du lévrier de l’Azawakh. Une ligne de dessus horizontale est néanmoins conforme. Des hanches plus basses que le garrot sont à pénaliser.

Le rein est trapu, musculeux, sa ligne supérieure est quasi droite.

Une légère cassure du profil de l’arc sternal peut être marquée mais sans exagération.

Il faut préciser le profil de l’arc sternal qui est une autre caractéristique essentielle du lévrier de l’Azawakh. En effet la poitrine laisse « un peu d’air » sous les coudes. C’est-à-dire qu’elle ne descend pas au niveau du coude, mais par contre le point le plus bas du profil de la poitrine se situe en arrière du coude, et sensiblement au même niveau que la pointe du coude. En aucun cas le profil de la poitrine ne doit être heurté.



QUEUE :

Attachée bas, longue, mince, sèche et effilée. Couverte du même poil que le corps, elle comporte le plus souvent un pinceau blanc à son extrémité. Elle est tombante avec l’extrémité légèrement relevée, mais elle peut remonter au-dessus de l’horizontale lorsque l’animal est excité.

Commentaire :

Un fouet sec, régulièrement effilé et de longueur suffisante, jusqu’aux pointes des jarrets, est à privilégier. Un fouet trop court, trop épais, trop garni de poils est à bannir. Le fouet enroulé sur la croupe est à proscrire.



MEMBRES :

 

MEMBRES ANTÉRIEURS :

Vue d’ensemble : Longs, fins, presque entièrement verticaux. Aplombs parfaits.

Épaule : Longue, sèchement musclée et peu oblique vue de profil.

Bras : L’angle scapulo-huméral est très ouvert (environ 130°).

Métacarpe : Légèrement oblique.

Pieds antérieurs : De forme arrondie, aux doigts fins et serrés, bien cambrés. Les coussinets sont pigmentés.

Commentaire

Métacarpe : vu de profil, une certaine obliquité est recherchée, c’est elle qui donne la souplesse et joue le rôle d’amortisseur de chocs lors du poser de la patte antérieure sur le sol. Vu de face une très légère déviation vers l’extérieur est tolérée.

Pieds : Les pieds antérieurs sont de forme plutôt arrondie, sans être totalement des pieds de chat, et ils ne doivent pas être écrasés.

 

 

MEMBRES POSTÉRIEURS :

Vue d’ensemble : Longs et secs. Aplombs parfaits.

Cuisse : Longue avec une musculature saillante et sèche. L’angle coxo-fémoral est très ouvert (environ 130°).

Grasset (genou) : Angle fémoro-tibial très ouvert (environ 145°).

Métatarse : Tarse et métatarse secs, sans ergot.

Pieds postérieurs : De forme arrondie, doigts bien cambrés, coussinets fermes et résistants, pigmentés.

Commentaire :

Le sujet ne doit présenter aucune raideur, mais une grande souplesse et de l'élasticité. La cuisse et la jambe sont d’égale longueur avec des angulations plutôt ouvertes et une musculature plate et apparente.

Les jarrets doivent être positionnés le plus bas possible et verticaux jusqu’aux pieds.

 

ALLURES :

Toujours très souples et relevées au pas et au trot. Le galop est bondissant. Le lévrier de l’Azawakh donne une impression de légèreté, voire d’élasticité. Ces allures constituent une caractéristique essentielle de la race.

 

PEAU :

Fine et tendue sur l’ensemble du corps.

 

ROBE :

Poil : Ras, fin, et réduit jusqu'à l’absence sur le ventre.

Couleur : Fauve, avec ou sans bringeures, à panachure limitée aux extrémités. Toutes les nuances sont admises, du sable clair au fauve foncé (acajou). Les bringeures ne doivent être que noires à l’exclusion de toute autre nuance. Le museau peut présenter un masque noir.

Précisions sur la panachure : La liste est très inconstante. Sur le poitrail, le blanc peut être présent sous forme de taches blanches plus ou moins étendues, limitées à la base du cou. Ce plastron ne doit ni dépasser la pointe de l’épaule, ni remonter de chaque côté du cou. Une petite tache blanche sur la nuque, de dimension restreinte, est tolérée. Dans le prolongement du plastron, des taches blanches peuvent apparaître sous la poitrine, mais ne doivent en aucun cas, remonter le long des côtes. Chacun des quatre membres comporte une balzane, au moins sous forme de trace sur le pied. Sur un sujet ayant une excellente morphologie, l’absence de blanc sur un seul membre est tolérée.

Les marques blanches des membres antérieurs, souvent irrégulières, ne doivent, en aucun cas, remonter au-dessus des coudes, ni empiéter sur les épaules. Les marques blanches des membres postérieurs, souvent plus régulières et moins envahissantes, ne doivent pas remonter au niveau de la cuisse. Des traces blanches apparaissant à l’intérieur de celle-ci ne doivent cependant pas être considérées comme un défaut.

 

Commentaire :

Concernant les panachures, vu de face le plastron ne doit pas remonter plus haut que la base du cou, latéralement il ne doit pas s’étendre au-delà des pointes des épaules. Sur la poitrine, le blanc peut courir sur le sternum mais vu de côté il ne doit pas être visible sur l’extrémité des côtes.

Le plastron ne doit pas former un collier.

La tache blanche sur le cou reste limitée à la taille d’une pièce de monnaie. Diamètre maxi 4cm

Voir schéma en annexe du document.



TAILLE ET POIDS :

Hauteur au garrot : entre 64 et 74 cm pour les mâles, et entre 60 et 70 cm pour les femelles. On tolère 2 cm en plus ou en moins.

Poids : environ 20-25 kg pour les mâles, et 15-20 kg pour les femelles.

 

 

DÉFAUTS :

Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé et le bien- être du chien.

 

Défauts graves :

· Tête lourde, manquant de finesse.

· Fouet épais et poilu, fouet très enroulé.

· Corps trop long.

· Denture en pince.

Défauts entraînant l'exclusion :

· Sujet agressif, ou peureux.

· Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié.

· Manque de type.

· Cage thoracique réduite, et extrême finesse générale.

· Prognathisme inférieur ou supérieur.

· Truffe, bord des paupières, bord des lèvres, autres que noirs ou brun foncé.

· Oeil clair, ou oeil bleu,

· Oreilles en rose,

· Niveau des hanches plus bas que celui du garrot,

· Déformation anatomique non accidentelle (exemple : jonction asymétrique des côtes au niveau du sternum).

· Présence d’ergots ou de trace d’ablation d’ergots aux membres postérieurs.

· Poil dur ou demi-long.

· Couleurs de robes non conformes au standard (blanc envahissant, collier blanc, bringeures autres que noires).

On prendra garde en particulier aux couleurs diluées, lesquelles sont proscrites : bleu, lilas.

· Tout chien présentant la trace d'une intervention de nature à corriger un défaut esthétique ou à réparer un défaut morphologique sera exclu.

· Taille s’écartant de + de 3 cm des normes du standard.



N.B. :

· Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.

· Seuls les chiens sains et capables d’accomplir les fonctions pour lesquelles ils ont été sélectionnés et dont la morphologie est typique de la race peuvent être utilisés pour la reproduction.

 

 


Les commentaires, en bleu, ont été rédigés par le juge M. Brassat-Lapeyrière, avec un groupe de membres du comité du Club-Slag (MM. Coppé, Grosset et Lamarque).

 

 

 

schéma de l'extension du blanc.png



 


15/08/2015
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EMBROUILLE AU SEIN DU CLUB SLAG

La gestion du standard du Lévrier de l'Azawakh est confiée par la FCI à la SCC de France, initiatrice et détentrice de ce standard, qui délègue cette mission au club de race, le Slag.

Mais celui-ci, comme tous les clubs, est soumis aux variations et parfois aux turpitudes du comité élu par les membres.

C'est la situation actuelle du club Slag, manoeuvré depuis 2013 par une présidente peu compétente et autoritaire, assisté d'un conseiller (vice-président) animé seulement par ses visées personnelles bien négatives.

La crise est ouverte, la déchirure bien consommée.

 

Résultat : il ne se passe plus rien de positif ni d'attrayant dans ce club, dont l'effectif fond d'année en année.

 

Mais par bonheur, la révision du standard de notre race chérie a pu être conduite à son terme par la FCI.

Et ce standard est maintenant sous bonne garde, bien verrouillé !

Sinon, gageons que l'équipe qui vient de prendre le contrôle du Slag serait toute disposée à satisfaire aux demandes de l'éleveuse (et de ses émules) qui avait amorcé les dérives que nous avions dénoncées puis condamnées avec le concours décisif de la FCI.

 

Néanmoins, cette personne continue d'importer des chiens abâtardis du Sahel (pas de la vallée de l'Azawakh fermée par la guerre civile), et de les appeler "azawakh". Des photos circulent sur facebook; nous pourrions en reprendre.

Soyons vigilants pour dénoncer les tromperies qui pourraient se tramer avec l'aide de certains juges, et de la présidence du Slag, qui saura "fermer les yeux", au nom d'une ancienne amitié avec cette éleveuse, qui produit aussi en parallèle des lignées conformes.

 

Mais réjouissons nous : le nouveau standard protègera des dérives mortifères notre "Azawakh-Oska" pour plusieurs décennies,  si nous poursuivons notre vigilance et notre amour pour cette race.


13/08/2015
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AZAWAKH - LE NOUVEAU STANDARD FCI

La Fédération Cynologique Internationale vient de publier sur son site le texte du nouveau standard du Lévrier de l'Azawakh.

Voici le lien qui permet de lire ce document en format pdf.  Une version officielle en anglais a été également publiée.

 

Nous vous proposons une lecture attentive de ce document qui, nous le pensons, lèvera bien des ambiguités, affirmera des notions claires, et pourra ainsi mettre un terme à certaines dérives, et en éviter de nouvelles.

 

 

http://www.fci.be/Nomenclature/Standards/307g10-fr.pdf


13/05/2015
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