Vous avez dit "IMPORT" ?
OUI , TOUS LES LEVRIERS DE L'AZAWAKH VIVANT EN EUROPE SONT ISSUS DE L'IMPORTATION !
LE SEUL DANGER RESIDE DANS L'USAGE DES IMPORTATIONS BROUILLONNES DE CES DERNIERES ANNEES FAITES AVEC
L'ALIBI DEMAGOGIQUE DE FOURNIR A NOTRE CHEPTEL
DU "SANG NEUF ET FRAIS AFRICAIN"...
1-Tout d'abord, voici quelques exemples de chiens du Sahel
que certains dénomment par erreur "Azawakh"
(cherchez l'erreur).
Azar, "une adorable petite azawakh bringée bleue" (dixit C.L.)
Azar
"Jeune chasseur avac son Azawakh" (ainsi légendé)
"Que c'est beau de voir tous ces Azawakh si différents chez le même propriétaire !" (sic)
Il s'agit en fait d'un marchand qui collecte des chiens errants pour la boucherie et les sacrifices, dans les pays animistes.
Rita, "l'azawakh"
2- Mise au point
Rappelons que dans les années 70 nous proposions de désigner ce chien sous le vocable "Oska", terme berbère parfaitement univoque, ou à défaut lévrier touareg, mais en réfutant les appellations "lévrier du Mali" ou "sloughi berbère".
R'Eheouel ("Le foncé") - le premier sujet mâle importé en Europe, en 1968,
une référence pour la première version du standard
Au regard de la dérive et de l'extinction de nombreuses espèces, il paraît bon et salutaire de défendre la diversité génétique quitte à s'écarter d'une belle homogénéïté (pour notre regard d'esthétisant) et se détourner d'une tendance au gigantisme et à l'apparition de tares diverses.
Mais ce souci ne devrait pas laisser entrer dans le giron de la race
reconnue par la F.C.I des types voisins et une palette élargie de robes. Leur importation de campements touarègues ne suffit pas à admettre des chiots comme de légitimes Azawakhs surtout quand ils ont été prélevés à des centaines de kilomètres du sanctuaire identifié dans les années 60 et 70. Rappelons quelques évidences pour qui a fréquenté régulièrement cette région et ses populations depuis quatre décennies : 1- L'action combinée de la désertification et des bouleversements des sociétés pastorales a émietté et raréfié la population de lévriers, qui a toujours été hétérogène comme l'ont témoigné en leur temps Charles de Foucauld et Henri Lhote. De nombreux groupes pratiquaient encore dans les années 70 la chasse à courre (antilope, autruche, lion....) en utilisant de bons lévriers qu'ils élevaient à cette fin. La faune sauvage ayant quasiment disparu, les anciens éleveurs-chasseurs ont gardé leurs compagnons pour protéger leur cheptel des prédateurs que sont la hyène et le chacal. Le résultat de ce processus est que seuls quelques groupes nomades isolés ont continué d'elever et de valoriser ce lévrier. Ce qui n'a pas empêché la diaspora touarègue d'entraîner jusqu'en Haute-Volta, devenue le Burkina, et ailleurs, des chiens bien typés. Dans ce processus historique, le sanctuaire du bel Oska s'est restreint aux campements de quelques fractions (tribus) de nomades dahoussahaqs et touaregs, pour l'essentiel.
2- Le standard que nous avions construit dans les années 70, sur la base des observations et des témoignages rapportés par Coppé, Parigi ,Roussel, et Lamarche , avait opéré des choix et donc écarté des caractères morphologiques et des robes dites "non conformes". Ainsi nous réfutions les décisions du Club du Sloughi de l'époque qui considérait l'Oska comme une forme dérivée du Sloughi tout juste bon à faire de la retrempe, ce qui a été pratiqué maintes fois....
Pour concrétiser notre conviction et notre revendication nous avions créé le Club du Lévrier Touareg (Oska) afin de défendre cette cause auprès de la F.C.I.
De plus nous présentions ce chien comme un élément de la culture berbère dans une conjoncture politique dominée alors par le pan-arabisme.
3- Il faut rappeler que sur le terrain il n'existait pas un Lévrier de l'Azawakh unique, mais une large diversité de types, au sein desquels nous avons opéré un choix (certes arbitraire), l'avons érigé en race, tout en sachant à l'époque que d'autres races pourraient être identifiées, à charge aux administrations des pays concernés (Tchad, Burkina, Niger, Mauritanie) d'instruire auprès de la F.C.I des démarches visant de nouvelles homologations. Le terme Azawakh ne signifie rien pour les éleveurs-chasseurs touaregs et dahoussahaqs, qui nomment le chien Idi et le lévrier Oska.
C'est la F.C.I qui a donné (par souci d'un facile compromis) à ce lévrier le nom de son actuelle implantation géographique, terme qui évoque, dans la mémoire et l'imagninaire des nomades, une vaste zone de pâturages hors de la convoitise d'éleveurs nouveaux venus, dotée d'une belle faune sauvage, un espace immense, beau et pacifique, bref l'équivalent du vert paradis chanté par le poète.... En ces temps récents ou des voyageurs, des touristes humanitaires et des naturalistes ont rencontré des types variés dans une région plus
vaste que celle embrassée dans les années 70, cette mode récente du "voyage au sahel" n'apparaît pas comme une raison valable pour diluer le type original sélectionné par une civilisation pastorale durant plusieurs millénaires, et qui nous l'a légué, avec mission de le transmettre dans son authenticité. Le Lévrier de l' Azawakh-Oska n'est pas un chien primitif, un pur produit de Dame Nature, non, il est le produit conjugué d'un biotope et des critères cynégétiques de groupes humains, auxquels nous devons reconnaissance et loyauté.
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3- Notre position actuelle Bien sûr nous sommes parmi les "gardiens du temple", nous l'assumons et en sommes fiers.
Mais nous continuons d'affirmer que tous nos chiens sont des "imports", ou qu'ils en sont pour le moins les descendants.
Quand la vallée de l'Azawakh ne sera plus contrôlée ni menacée par les commandos terroristes d'Al Qaïda... alors il sera possible de visiter à nouveau les campements de nos amis dahoussahaqs, sur le versant oriental de la grande vallée.
Ce que nous dénonçons comme un péril pour la race reconnue et définie par la FCI en 1981, ce sont les importations brouillonnes des dernières années, et la revendication par un petit groupe activiste et dissident d'élargir notre standard FCI à "toutes les couleurs de robes" et à des types divergents.
La tentation de ceux qui, ayant rencontré en divers sites du Sahel des lévriers aux couleurs variées (particolore, bleue, noire...), aspirent à une révision du standard et à une ouverture vers la palette de l'arc-en-ciel, nous la repoussons fermement avec ces trois arguments : a- le standard n'est pas un texte sacré, mais un instrument de travail guidant l'elevage dans le sens de la genèse explicitée plus haut, pour éviter les interprétations abusives et les déviations, ce qui n'exclut pas des précisions et des aménagements; Tekewelt, la première lice bringée, importée en Europe en 1986
b- c'est la morphologie qui constitue le facteur déterminant de la race. Notre attention est portée avant tout au format du corps et de la tête, à la finesse des tissus, à l'allure élancée, la finesse du fouet
c- un troisième argument, sanitaire celui-là, fondé sur le lien avéré depuis longtemps pour d'autres races, entre les gènes de la dilution et les pathologies de l'ouïe, de la vision et de la peau, est développé dans un autre article.
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Ne tombons pas dans le piège de la coloromanie et de la précision centimétrique des tâches blanches, ni, à l'opposé, à la tentation de transformer cette race en un fourre-tout qui accueille tous les types de chiens vivant au Sahel, sous la raison (démagogique) qu'ils sont "authentiquement africains".
Kel Tarbanassen Firhoun, un descendant de Tekewelt qui a bien marqué sa génération
NB - nos ainés les spécialistes (et vulgarisateurs) de la culture touarègue -Foucauld, Nicolas, Lhote, Bernus- n'avaient pas prêté attention à ce lévrier et à sa place singulière dans la société. Mais ils l'avaient observé, et avaient noté ses dénominations et quelques traditions l'impliquant. Tamajeq -dit Tam'- un produit de la première génération en Europe,
né de R'Ehéouel x Reylane.
Cliché pris dans le bois de Vincennes en 1971 pour la revue "Bêtes et Nature".
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L' AZAWAKH-OSKA ET LES AUTRES LÉVRIERS D'AFRIQUE
A QUOI SERT UN STANDARD ? WHAT IS A STANDARD FOR?
LE PERIL DE LA DILUTION
Depuis plus de dix années, des amateurs et des éleveurs se réclamant de l'A.B.I.S. (association burkinabée de l'idi du sahel) militent pour une réforme profonde de notre standard; à savoir l'admission de toutes les robes, notamment les particolores et les robes diluées : le bleu, le chocolat, le lilas, bref toutes les teintes de l'arc-en-ciel...
Ce laxisme, sous couvert d'accueillir les robes portées au sahel par le cheptel canin, joue volontairement d'une confusion entre le lévrier de l'Azawakh (appelé Oska en langue touarègue) et la grande variété des chiens rencontrés au Sahel ayant une relative parenté avec la race sélectionnée qui nous intéresse.
En même temps, cette opération qui ne prête pas suffisamment d'attention aux aspects morphologiques, a introduit en Europe et aux U.S.A. des sujets présentant pour certains de graves défauts : manque de type, format trop long, tête lourde, peau et téguments épais, fouet chargé,etc...
Sous prétexte de ne pas céder aux exigences trop strictes de la coloromanie, ces amateurs ont importé, puis fait reproduire et diffusé des sujets présentant un blanc envahissant.
Cela a surpris et choqué les amoureux de la race, et le club dépositaire du standard a trop tardé à réagir avec vigueur à ces pratiques déviantes... Mais la remise en ordre est en cours !
A nos yeux, cette menace du blanc envahissant pourra être circonscrite et maîtrisée. Mais c'est l'arbre qui cache la forêt : la véritable ambition de ces gens est de sortir de leur cuisine génétique la palette des robes diluées : du bleu, du lilas, du chocolat... En veux-tu, en voilà !
La réussite de cet ambitieux projet est séduisante. Cela peut flatter l'ego que de réussir une telle entreprise quasi alchimiste : fabriquer un bel Azawakh bleu, chocolat ou lilas...Et de le produire en homozygotie. Alors, c'est le jackpot ! Sur le marché certes étroit de cette race, proposer des chiots avec cette palette de teintes pastel, c'est multiplier par deux à cinq le prix de vente, la rareté augmentant la valeur marchande.
Mais l'essentiel est ailleurs. L'initiatrice de cette dissidence et ses adeptes affirment péremptoirement que les gènes de la couleur n'ont aucune incidence sur la santé des sujets qui les portent; celà est faux !
Pour nous mettre en garde envers ce danger, consultons l'expérience d'autres clubs canins face à cette tentation de la nouveauté.
Depuis des décennies, il a été démontré pour plusieurs races canines le lien entre la robe diluée et des déficiences au niveau de la vue et de l'ouïe, mais aussi des pathologies de la peau.
Sans vouloir entrer dans une discussion que les généticiens eux-mêmes ne maîtrisent pas totalement, nous rapportons ci-dessous un document édifiant du club du bouledogue français sur le péril de la dilution, et la stricte interdiction, confirmée par la F.C.I., d'inscrire au titre du L.O.F. des sujets présentant l'un des caractères de la dilution.
Nous souhaitons que notre club -le SLAG- l'étudie et s'en inspire.
Au Sahel, la dilution est exprimée par les robes d'un lot très réduit de sujets, moins de trois pour cent, paraît-il... A notre avis, cette fréquence si faible tient à deux causes :
- les éleveurs-chasseurs de la vallée de l'Azawakh peuvent considérer ces robes comme maléfiques et les écarter de la sélection, les couleurs ayant dans toutes les cultures une valeur symbolique, et chez les éleveurs nomades en particulier (touaregs et peuls) les robes des espèces domestiques -chameaux, vaches, moutons, chèvres, chiens- sont qualifiées de bénéfiques ou maléfiques, selon leur effet attendu sur la conduite du troupeau et les opérations de chasse.
- et le phénomène de sélection naturelle laisse une espérance de vie très réduite aux chiens porteurs de cette mutation fragilisante, là où la science vétérinaire n'apporte pas encore son assistance.
Les manipulations génétiques réalisent le vieux rêve de Prométhée; les o.g.m. en sont l'expression banalisée aujourd'hui. S'agissant des races animales domestiques, nous connaissons l'enjeu économique considérable qui se profile avec l'usage du génie génétique sur les volailles, les vaches et les cochons.
Quant à la race canine qui suscite notre passion , épargnons lui de subir les turpitudes des apprentis-sorciers de la génétique ! Surtout s'agissant d'une race qui a été façonnée par l'expérience pluri-millénaire des éleveurs-chasseurs nomades du Sahara. Notre devoir moral est de préserver et de transmettre cette race qui nous a été léguée dans sa splendeur, tout en poursuivant une sélection selon les critères de ses éleveurs créateurs originels.
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Avec l'aimable autorisation de Monsieur A. Belahlou, éleveur de Bouldogue Français,
nous publions ci-dessous l'article sur la dilution chez le bouledogue français.
Cette illustration de notre propos avec l'étude de cas du bouledogue français n'est qu'une référence parmi les dizaines d'autres, tant de races canines ayant eu à pâtir du phénomène de la dilution qui apparaît dans les métamorphoses de la dérive génétique universelle.
Qu'il s'agisse d'un stock (type,race) canin stabilisé depuis plus de 3000 ans, ou bien d'une race récemment créée et fixée, il y a 150 ans ou moins, les mécanismes de la génétique régissant la reproduction sont les mêmes : mutation, altération, dérive, sélection naturelle...Ils ne sont pas une invention dûe à la fantaisie des cynophiles contemporains.
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Ce lien vous permettra de consulter directement la revue de ce club :
http//www.bouledoguenice.com/franceriviera/index.html
LE BOULEDOGUE FRANÇAIS ET LA ROBE BLEUE.
Par A. Belahlou
Reproduction de la page autorisée, moyennant mention de la source.
Cet article a fait l'objet d'une publication dans le bulletin 2010 page 24
de l'Association Espagnole pour la Promotion de la Race Bouledogue Français.
Voir le bulletin en cliquant ici
La "couleur bleue" chez le chien est une couleur diluée qui s'obtient à partir du noir. Cette couleur qui se répand comme étant rare chez le Bouledogue français, ce qui permet de vendre un chiot 3500 euros, serait le résultat d'importation d'il y a quelques années qui ont ramené en France et dans d'autres pays le géne de dilution. Avec l'introduction de ce géne, le noir devient bleue ( ou gris ) et le fauve devient créme. | |||||||||||||
La couleur bleue est éffectivement rare car les éleveurs qui travaillent pour l'amélioration de la race et/ou pour sa conservation et sa santé ne produiront jamais cette couleur de robe pour les raisons suivantes : Cette coloration est provoquée par le gène récessif appelé "dilution bleue" (D/d) ou "cch" (ch pour "chinchilla"). Ce gène peut agir sur le noir ou le brun et les pigments de l'oeil (rouge à jaune). Cette couleur est donc une anomalie génétique. La génétique de la couleur de la robe chez le chien est complexe, car il y a plusieurs locus génétiques impliqués, dont certaines contrôlent la couleur et l'intensité de la pigmentation. Certaines contrôlent le motif et la distribution des couleurs. En bref, il existe deux types de pigment chez les chiens : un pigment léger (phaeomelanine) qui peut aller de rougeâtre au jaune crème pâle et un pigment foncé (eumélanine) qui est soit noir ou marron. Le Bouledogue français doit porter uniquement le gène de pigment noir et devrait donc avoir uniquement la truffe, les lèvres et les coussinets des pattes noirs. |
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La F.C.I donne cette définition de la couleur bleue : "Les chiens dont la robe est bleue ne peuvent en aucun cas avoir une truffe noire et la couleur de leurs yeux est rarement plus foncée que la couleur noisette. L'intensité de la couleur de la robe ou de la peau peut s'étendre du bleu tourterelle pâle au bleu acier soutenu ou du bleu gris au bleu ardoise. Lorsque dans certaines races, il existe des sujets de couleur bleue mais que seule une truffe noire est autorisée, cela signifie qu'il ne faut pas accepter cette couleur." La norme pour la robe bringée ( le noir n'étant pas accepté par le standard de la race ) est que le chien de robe bringée porte des traces de fauve sur la robe. Pour la robe caille dont le blanc prédomine, il doit y avoir suffisamment de poils fauve sur les taches afin de donner des motifs bringés ceci afin de ne pas donner du noir et blanc. |
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On parle déjà de cette couleur indésirable pour le Bouledogue français en 1933 dans le livre "Le Bouledogue Français" de la Comtesse de Comminges. Le bouledogue français est certainement né du croisement de plusieurs races dont certaines ne seront jamais connues avec certitude. Cette coloration viendrait peut être du Matin de Naples ou du Mastiff par exemple. Les fondateurs de la race ont écartés de la reproduction ces chiens de couleur bleue et souris qui ont génétiquement des liens avec des allergies, des maladies de la peau, de surdité et de cécité et ceci apparaît quelques soit la race. Le French Bulldog Club of Western Canada souligne qu'un systéme immunitaire déficient serait lié à cette dilution de couleur dont les affections sont parfois nommées "syndrome du chien bleu". Le Dr Véterinaire Karen Charlet, auteur d'une thése, nomme ce "syndrome" propre aux couleures diluées : " Alopécie des mutants de couleur". |
Chien à la robe blanc et bleu de type Bouledogue français. |
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Les particuliers et les éleveurs sérieux travaillent pour l'amélioration de la race, de sa santé et de son bien être au regard du standard de race. Aucun pays membre de la F.C.I, ni le Kennel Club, ni l'American Kennel Club n'accepte cette couleur dans le standard du Bouledogue français contrairement à ce que l'on peut lire ça et là !
Le danger est grand !! Une fois cette couleur introduite dans la généalogie de nos Bouledogues il sera trop tard pour revenir en arrière ! Les erreurs de sélections risquent de nuire à la santé de la race dans son ensemble et aux couleur de robe de base du Bouledogue français . Une nouvelle couleur de robe sur des chiens ayant l'apparence du Bouledogue français fait son apparition : Le noir et feu qui est considéré par le standard de race comme étant un défaut éliminatoire. Courtoisie ... - Chien à la robe noir et tan de type Bouledogue français. Les couleurs de robes non reconnue par le standard F.C.I et que l'on peut voir sur des chiens "d'apparence Bouledogues français" :
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Sources : - www.fbcwc.ca - www.frenchbulldogclub.org - www.frenchbulldogclub.org/ht/a/GetDocumentAction/i/5966 - clubbleugascogne.free.fr/elevage/Connaissance_chien/Notions_Genetique.htm - www.fci.be/circulaires/90-2009-annex-fr.pdf - Livre : Génétique et sélection chez le chien - Prof Bernard Denis. A lire également : - http://staffy.e-monsite.com/rubrique,alopecie-pour-staffie-bleu,123058.html - http://www.clinvet-saintbernard.com/DOC/biblio-pdf/dermato-canine/Braque-Weimar.pdf - http://en.wikipedia.org/wiki/French_Bulldog ( Vous y trouverez des photos ... ) Témoignage : Du bleu dans l'âme...
J'écris aujourd'hui ce texte de façon à aider ma race de cœur qu'est le Staffordshire Bull Terrier.
J'espère que vous le lirai attentivement, le comprendrai ; cela est primordial pour notre race, si jeune en France et malheureusement avec déjà tant de soucis... Je vais donc vous narrer, une histoire, mon histoire, une partie de ma vie avec mes Staffords. Cela commence un beau jour où je reçois le fameux SMS d'un ami éleveur qui me dit que m'on rêve viens d'être exaucé !!! En effet sont venu au monde, chez lui, au milieu de sa première portée, deux petites boules de poils bleues. Mon rêve fou était de posséder un jour un Staffie bleu, avec de grandes origines (ici Valglo / Crossguns) et avec une pigmentation correcte d’où l’importance de la couleur des parents (père noir et mère bringée en l’occurrence). Cette petite boule fragile devient un sacré chiot, nous voilà partis fin août 2007 pour un petit périple en Belgique. Elle était tout simplement craquante, j'en aurai pleuré en la voyant pour la première fois tant j’étais heureuse. Au fil des mois elle devient un Staffie entier, avec son physique et son caractère qui lui sont si propres. Elle grandit ma « Follie » au bleu argenté, que l'on voit presque briller selon le soleil. Ah que j'en suis fière de ma petite « Belge » comme j'aime la surnommer. Pleine d'entrain, douce, pot de colle, sauvage, tout à la fois, nous voilà partis tous ensemble avec mes autres Staffies pour de grands moments de bonheur pendant de longues années. Puis au fil des jours, je sent un doute m'envahir, petit à petit je me rends compte que Follie perd des poils, sa pigmentation change avec des endroits plus foncés, poils plus sec, cassant … Une rumeur disait que le Staffie bleu était atteint d'Alopécie des robes diluées, un nom barbare, aussi appelé Alopécie des couleurs diluées (ACD ou ARD), c'est une maladie génétique, elle affecte les chiens à couleur de robe plus claire (comme le bleu), elle consiste en une perte de poils, des poils qui ne repousseront jamais, une baisse des défenses immunitaires, le chien devient plus fragile aux différentes maladies, notamment aux maladies de la peau. Pour cette maladie qu'est l'Alopécie il n'existe aucun traitement, le chien ne guérira jamais, au contraire la maladie progresse petit à petit … Il faut savoir que le chien naît avec cette maladie dans ses gènes, elle est invisible, elle ne se déclare que plus tard, quand il est trop tard … Des cas ont été diagnostiqués entre 6 mois et 10 ans … Dans les races connues pour être touchées par cette maladie 3/4 des chiens bleus au moins ont déclaré un jour la maladie !!! C'était plus fort que moi, à l'époque où j'ai décidé d'acquérir un Staffie bleu, je ne voulais pas croire à cette rumeur, la couleur bleue arrivait juste en France, importée de pays étrangers, aucun cas avéré d'Alopécie n’avait étayé l’information sur le sujet, information pourtant relatée par un éleveur d’expérience. Mon rêve serait il brisé par la triste réalité ? Et pourtant, il fallait que je me résigne à cette éventualité ; prise de rendez-vous avec mon vétérinaire, puis rendez-vous à l'école nationale vétérinaire de Lyon en dermatologie. Courant Juin 2008, le verdict tombe, c'est bel et bien l'Alopécie … Sur la table d'examen ma chienne me regarde avec ses petits yeux ronds, je crois que si elle avait pu parler elle m'aurai dit « Qu’est-ce qu’il y a maman ? » , elle devait ressentir ma tristesse, mon angoisse, mon désappointement… Trêve d'anthropomorphisme car il faut réagir maintenant !!! Pour lutter contre la maladie… Pour ma chienne tout d'abord faire des essais de traitements, essayer de ralentir la maladie le plus possible, surtout éviter les complications. Traitements expérimentaux, inquiétudes jours et nuits, soucis, culpabilité, ne plus pouvoir regarder mon chien dans les yeux « mais qu'est-ce que j'ai fait là ? » Essayer de faire avancer la recherche en prélevant le sang de ma chienne et en travaillant avec les chercheurs. Enfin pour le Staffordshire Bull Terrier, et c’est le but de ce texte, que dans notre malheur, ma chienne et moi, puissions aider notre race. Le fait est là, le Staffie bleu est bel et bien touché par l'Alopécie des robes diluées… J'espère que tous, propriétaires, passionnés, mais surtout vous éleveurs et futurs propriétaires, comprenez ma démarche, ce qu'elle représente et ce qu'elle implique. Je comprends que les gens soient attirés par la couleur bleue, ayant été moi même conquise par celle-ci, mais voilà aujourd'hui nous ne pouvons plus fermer les yeux, il faut bouger, informer, nous avons les éléments !!! Même si les anglais n'ont pas pris la décision de rayer la couleur bleue du standard, à nous de prendre l'initiative en tant que passionnés de ne pas produire de Staffie bleu, de ne pas acheter de Staffie bleu, personne ne pourra plus dire « je ne savais pas … » C'est par la prévention qu'on arrivera à ne pas propager la maladie, à éviter des abandons en SPA, à éviter aussi des euthanasies abusives et qui sais un jour la recherche avancera. A ce jour, je ne sais quel avenir attend ma chienne, mais j'espère bien contribuer sur celui de la race tout entière. MAZET Lolita. Voir la page en cliquant ici |
QUELLE MAUVAISE RÉPUTATION ?
Le chien pinceur, le chien mordeur, le chien fugueur, le chien asociable, qui ne peut vivre en appartement, ni avec des enfants.... Durant les premières décennies de son acclimatation en Europe notre lévrier de l'Azawakh s'est vu catalogué et caricaturé par tous ces clichés de la mauvaise réputation.
Et la race a souffert de ces images négatives, qui ont pourtant bien convenu à quelques amateurs, qui se sentirent ainsi élevés vers l'élite de la gente canine et cynophile.
Les temps ont changé, tant mieux ! Et l'aza a gagné la sympathie, l'intérêt voire la passion de cynophiles aux profils variés. Basta l'image d'Epinal de l'Azawakh ! Nos chiens sont avant tout des individus, qui ont des histoires personnelles, dont il faut tenir compte pour pouvoir les éduquer. Peut-être aussi qu'au fil des générations leur adaptabilité à notre mode de vie a progressé ?
Vous, les amateurs et les éleveurs, prenez le clavier et confiez à ce blog votre expérience avec l'Aza.
Racontez comment, chez vous, il a rencontré votre famille, le voisinage, et les animaux de sa nouvelle constellation familiale. Joignez à ce témoignage des photos, ce qui nous permettra de publier une série de portraits singuliers. N'en doutons pas, cette farandole ne sera pas monochrome !
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Miecke, en Belgique, a accueilli le jeune Faysal, en son jardin, où règne un être bien étrange pour le fringant Aza : la poule Jeanine.
Miecke redoutait la rencontre, mais elle était bien déterminée à ne pas se priver de contempler la cohabitation entre les deux compagnons qu'elle veille avec prudence et tendresse.
AZAWAKH - LE PARFAIT COMPAGNON DES ENFANTS
Dans mon jardin, à Bamako, gazelles Dorcas et chiots azas
avaient grandi et joué ensemble, simulant poursuite et combat,
sans agressivité ni accident.
Mais sous le regard et l'autorité des maîtres de la maison.
Le perroquet n'a rien à craindre :
son coup de bec lui garantit le respect...
Michel Doche, à Gao, avant 1970,
organisait la cohabitation dans sa cour
entre le lévrier Oska, l'autruche, les petits phacochères, les tortues,
et même le lionceau; avec toutefois une vigilance constante...
Et j'ai connu dans l'Azawakh nigérien, au nord de Tillia,
un vieux berger peul qui avait pu accueillir dans son troupeau de vaches, brebis et chèvres, des orphelins guépard et gazelle
(dont les mères avaient été victimes de la chasse),
et sous la "garde" et la protection du chien local....
Didi, avec son compagnon préféré, le chat
Un témoignage bien émouvant...
FRED