Azawakh-Oska

Azawakh-Oska

NOTRE COMPAGNON, CARNIVORE OU OMNIVORE ?

L'AZAWAKH-OSKA, UN CARNIVORE, OU BIEN ?

 

Oui, avec une telle denture votre compagnon Azawakh-Oska paraît bien monté pour bousculer et égorger une gazelle, ou une autruche, harceler puis tuer une hyène, menacer vos chats s'il n'est pas éduqué avec conséquence, mais aussi mettre en déroute des importuns qui surgiraient dans son (votre) territoire.

Sa denture est bien celle de tous les canidés : il peut croquer, déchirer, tuer, et il a besoin de ronger, des os de préférence, et à défaut (lorsqu'il est jeune) les meubles de votre salon...


Mais il sait si bien pincer, par un écart furtif, lorsqu'il se sent importuné, ou à la vue d'un fessier féminin bien généreux, voire proéminent.  Cette réaction "sauvage" est certes vexante pour le visiteur qui admire votre compagnon, et elle est très embarrassante pour vous car elle vous place dans l'obligation d'un soin attentif, mais elle n'est pas dangereuse : la pinçure n'est pas une morsure!

 

Doté d'un tel équipement, notre lévrier de l'Azawakh est-il strictement carnivore ?

Considérons son régime alimentaire. Les nomades chasseurs du Sahara le nourrissent comme tous les membres de la famille, avec des bouillies et des pâtes de céréales (millet, sorgho, fonio, cram-cram) allongées de lait frais ou fermenté.  Quelques lanières de viande fraîche ou séchée, cela constitue un extra des jours non ordinaires.  Car la faune sauvage a été raréfiée par les abus de la chasse moderne, voire exterminée pour bien des espèces.

Il reste cependant pour nos chiens, en Europe comme au Sahel, la possibilité de capturer durant leurs jeux et leurs patrouilles, des lézards, des oiseaux, des lapins, et des chevreuils...

 

Mais au quotidien, et spontanément, nos chiens peuvent consommer et savourer des végétaux très variés. Et cela varie selon les individus ; ainsi, chez moi :

- Waritoufoulout fugue chaque jour durant deux heures au moins dans la vigne, pour se gorger de grappes à peine mûres en août, jusque réduites par le froid en novembre. Bien sûr son intestin ne digère pas la cellulose, mais il rejette les enveloppes des baies bien pressées.

- Attila se dresse tel un kangourou sur ses postérieurs pour cueillir les cerises, même lorsque son ventre montre que sa gestation arrive à son terme.

- Les kakis (ou plaquemines) sont le régal suprême de tous mes chiens. Ils bondissent avec énergie pour les décrocher des branches, car l'attache est très solide, et ensuite le partage peut provoquer des bagarres.  Surprise pour ce fruit, qui est consommé aussi bien vert et âcre en août que bruni et gélifié par le froid en décembre, quand seules les mésanges s'y intéressent encore.

- Nos tentatives de culture de fraises et de tomates dans la cour qui est l'espace dédié à nos chiens en permanence ne nous ont pas permis de savourer ces produits qui nous auraient pourtant bien plu.

- Une de nos lices -Cenerentola dite Pépine- raffolait de la pomme de terre qu'elle mangeait toute crue, et sans modération.

 

 

 


Ne parlons pas des pommes, des poires, des noix et des noisettes, qu'ils savent aller déloger là où nous les croyions hors de leur portée. Cette grande variété de fruits les attire, les ravit, et ne provoque aucune irritation digestive.

Nos "azas" ont toujours bien assimilé les objets de leurs rapines, des fruits variés, des oeufs, tout comme un lapin, un rôti prêt à être enfourné, ou une charogne bien maturée...

 

 

 

 

 

 

Provisoirement je vous propose de convenir que ce chien est bien un omnivore, comme son maître et ami l'homme.

 



30/12/2012
3 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 94 autres membres